Pour limiter les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid-19, qui entraîne une forte baisse d’activité pour les entreprises, le décret 2020-325 du 25 mars 2020 aménage le dispositif d’activité partielle afin d’en faciliter l’accès et réduire les montants laissés à la charge des employeurs.
Ces règles s’appliquent aux demandes d’indemnisation effectuées depuis le 26 mars au titre des heures chômées depuis le 1er mars 2020.
L’employeur doit consulter et recueillir l’avis du CSE, si l’entreprise en est dotée, sur :
Par exemple, si l’employeur a placé ses salariés en activité partielle le 20 mars 2020, il doit effectuer sa demande au plus tard le 20 avril 2020.
- Jusqu’au 31 décembre 2020, le délai d’acceptation par la Direccte des demandes d’autorisation est ramené de 15 à 2 jours.
La décision du Direccte est notifiée en ligne à l’employeur. Celui-ci en informe le CSE (C trav. art. R 5122-4).
- En cas d’autorisation de recourir à l’activité partielle, celle-ci peut être accordée pour une durée maximum de 12 mois (au lieu de 6 mois antérieurement au décret du 25 mars 2020), éventuellement renouvelable (C. trav. art. R 5122-9, modifié).
Selon les précisions apportées par le ministère du travail et la notice technique DGEFP « Activité partielle et coronavirus » du 17-3-2020, la demande doit préciser
Le ministère de l’Economie a précisé les modalités d’allocation du fonds de solidarité à destinationdes entreprises touchées par les conséquences de l’épidémie du Coronavirus.
Les entreprises bénéficiaires de cette aide sont :
- Entreprise ayant fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public au cours du mois de mars 2020
OU
- Entreprise ayant subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 70% (un décret devrait paraitre d’ici vendredi 3 avril 2020 pour ouvrir ce droit aux entreprises ayant subi une perte d’au moins 50 %) au cours du mois de mars 2020 par rapport à :
- La même période que l’année précédente
- Au chiffre d’affaires mensuel moyen depuis la création pour les entreprises ayant été créées après le 1er mars 2019
Par ailleurs, ces entreprises devront remplir les conditions cumulatives suivantes :
Le respect de ces conditions par les entreprises impliquent perçoivent une aide financière d’un montant de 1500 €.
La demande d’aide financière est dématérialisée sur le site www.impots.gouv.fr.
Il est prévu une aide financière complémentaire forfaitaire de 2 000 € maximum pour les situations les plus difficiles étudiées au cas par cas. Pour bénéficier de cette aide, les entreprises doivent :
- être éligibles à l’aide financière de 1500 €.
- Employer au moins un salarié en CDD ou CDI
- Se trouver dans l’impossibilité de régler ses créances à 30 jours
- S’être vues refuser un prêt de trésorerie d’un montant « raisonnable » par leur banque.
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